Je suis Italienne mais je n’aime pas le café, je suis tombée dedans quand j’étais petite et cela m’a donné une sacrée dose d'énergie, pas la peine d’en rajouter ! La danse a été mon premier amour: d’abord j’ai appris la danse classique, ensuite j’ai exploré le flamenco, la capoeira, la danse africaine et les danses traditionnelles. Mais à l’époque, j’avais en tête la phrase de ma mère: “l’art c’est un hobby”. Alors, je ne me suis pas vraiment engagée dans une démarche artistique professionnelle.
Et puis, après des études de sociologie et pédagogie, après avoir travaillé dans le multimédia, après avoir tâtonné par-ci par là, l’évidence c’est imposée: l’art, ça peut être un métier!
Pour briser l’interdit, je suis partie en France. Au programme: théâtre gestuel et art-thérapie.
Mais un soir, dans un bar parisien, je découvre le conte. Ça a été le coup de foudre. Et c’est à partir de ce moment là que j’ai mis au service des histoires tout ce que j’étais: l’Italienne, la danseuse, la joyeuse.
Depuis, en plus de mon activité au sein du duo Huile d’olive & Beurre salé, je mène dans les hôpitaux, les médiathèques, les établissements scolaires et sur scène de nombreux projets qui favorisent l’échange et la mise en narration de soi et des autres.
En 2005, j’ai élaboré un projet de contes pour les malades en fin de vie avec l’équipe de Soins palliatifs de l’hôpital Lariboisière. Le projet est financé par La Fondation de France et reçoit le prix « S’unir pour agir » en juin 2006.
En 2012, j’ai monté avec la complicité de Annie Montreuil, un projet de contes pour les enfants malades de l'hôpital Necker qui deviendra le projet Ça conte à l’hôpital.
Aujourd’hui, dans le cadre de l’association Quelle Histoire! , j’essaie de créer en réseau de conteurs et conteuses dans les hôpitaux. En plus de ces actions, j’ai des spectacles en solo pour jeune public et pour tout public. N’hésitez pas à regarder par ici.